Vue aérienne
Sur la rive droite de la rivière (Gijou), au nord du pont (1) :
- Les deux chemins sans issues lointaines mènent l’un (2) vers les usines textiles en aval, l’autre (3) vers la gare (4), ici sous les arbres.
- La voie ferrée passe sous le pont et ressort (5) sous le mur qui entoure la maison (8) de la famille Pol Roux.
- Maisons et même poulaillers ont des issues avant et arrière à des niveaux différents. C’est le cas du routin clandestin (6) proche de la voie ferrée.
- La route principale (7) vers Albi passe entre la maison Pol Roux (8) et la maison Suc (9) où l’on cache l’argent parachuté par le D.M.R.
- La présence d’une deuxième route étroite et sinueuse (10) au dessus de la première est insoupçonnable du sol. Plus haut encore, le secrétariat du maquis – maison Dartigue (11) – est à l’orée d’un bois inaccessible.
- L’erreur qui coutât la vie aux deux maquisards surpris à la sortie de Vabre par des véhicules allemands, fût de courir visibles sur la route (21).
Sur la rive gauche :
- Le cœur du village est là, entre le beffroi (12) et la mairie (13).
- Sous le beffroi, la ruelle mène à gauche au temple protestant (14), à la gendarmerie (15) et au domicile familial du pasteur (invisible sur la photo).
- Entre le beffroi (12) et la mairie (13) part la Grand’ rue (16) qui passe sous la muraille de l’hôtel Biau et devant le garage Tarroux (invisibles sur la photo) pour devenir la route vers Ferrières (où est localisé le S.R. du D.M.R.), Brassac et Castres.
- Sur le côté de la mairie (13), la « rue Vieille » (17) monte à droite vers les maquis de Renne, de Campsoleil et le P.C. du D.M.R. à Bourion.
- Derrière la mairie (13), descend dans l’ombre puis remonte la route (18) qui va vers les maquis de La Courrégé, de La Daureilhé, de La Roque, vers le séminaire de Pratlong, le terrain de parachutage Virgule et plus loin vers Lacaune (20).
- A droite apparaît « la caserne » (19), où stationnaient pendant le siècle de persécution religieuse (1685-1789), les dragons de Louis XIV et de Louis XV, chargés de mater l’esprit de résistance de la population protestante de la montagne. « La caserne » a gardé son nom mais a servi, sous le label « maison de repos », à abriter provisoirement des réfugiés de passage entre 1940 et 1944.
Vue en coupe du terrain au niveau du point (8) :
Photos prises par le webmestre en 1994
Cartes postales anciennes
Vue prise du côté du bourg. A l’arrière, les bâtiments plongent à pic sur la rivière. La proximité des deux édifices a facilité la complicité sans faille depuis l’été 1942 entre la brigade de gendarmerie (Commandant Hubert Landes) et les responsables de la paroisse protestante (Pasteur Robert Cook) souvent membres, par ailleurs, du Conseil Municipal.