Francis Pluntz, alias Bob, numéro 323 au registre des maquis de Vabre. Étudiant. Saboteur membre du groupe V2 de la première section de la première compagnie.
- 1923 : naissance le 28 octobre à Paris.
- 1940-1943 : étudiant à Nice (Alpes-Maritimes).
- 1942 : entrée en Résistance à Nice (date revendiquée).
- 1943 : arrestation en mars par les Allemands en tentant de passer en Espagne, interné à Pau, puis au Fort du Hâ à Bordeaux (Gironde) et au camp de Mérignac. Transféré à Drancy en novembre. Évasion en décembre depuis le train de déportation pour Auschwitz, après Metz (Moselle).
- 15 février 1944 : rejoint le maquis Bir-Hakeim dans le Tarn-et-Garonne (date homologuée).
- Avril 1944 : montée au maquis de Vabre.
- Septembre 1944 : engagé volontaire pour la durée de la guerre, incorporé au 12ème régiment de Dragons.
- 5 décembre 1944 : « se distingue en allant chercher dans les barbelés ennemis et sous un feu violent de mortiers un de ses camarades grièvement blessé. »
- Août 1945 : démobilisation.
- 1948 : mariage le 20 janvier à Paris, naissance d’un fils.
- 2019 : décès le 8 mars au Portugal.
Croix de guerre avec étoile de vermeil, cité à l’ordre du corps d’armée. Médaille des évadés.
Homologué FFI et déporté résistant, dossier disponible sur demande.
Cité dans le livre « Le Chargeur n’a que vingt balles », page 46.
- Francis Pluntz : « Je suis arrivé au maquis de Vabre bien avant le débarquement. Après mon évasion le 7 décembre 1943, je suis allé dans un maquis de la région de Montauban, puis dans le Quercy où après dispersion du maquis, je me suis replié avec un camarade sur Castres puis sur Vabre. J’ai dû arriver à Vabre en avril 1944, je me rappelle être arrivé à Vabre avec le camarade qui m’accompagnait depuis le maquis du Quercy. Nous avons dormi dans un tout petit hôtel, je me rappelle bien de cette arrivée grâce à un incident dont je me réjouis encore : vers six heures du matin on a frappé à la porte de l’hôtel. J’ai ouvert, pour voir deux gendarmes, qui avant que nous puissions dire un mot, ont dit : “N’ayez pas peur, c’est n’est pas pour ça !” Vabre était déjà un territoire libéré. »
Sources : Amicale des maquis de Vabre, Service historique de la Défense, Insee, Mémorial de la Shoah (+ photo des années 1980).