Étienne Weill (1919-2001)

Étienne Weill, alias Wilmotte / Cobaye, numéro 213 au registre des maquis de Vabre. Membre de la deuxième section de la deuxième compagnie.

  • 1919 : naissance le 16 novembre à Paris.
  • 1940 : mobilisé au 109ème Bataillon de l’Air en juin, démobilisé en août.
  • 1940-1941 : incorporé aux Chantiers de jeunesse.
  • 1941-1943 : employé comme photographe à Grenoble (Isère).
  • 1943 : entrée en Résistance (date revendiquée) à Grenoble.
  • Juin 1944 : montée au maquis de Vabre (date homologuée).
  • Septembre 1944 : incorporé au 12ème régiment de Dragons.
  • Octobre 1944 : blessé à Rochesson (Vosges).
  • Novembre 1944 : blessé au Bois de la Brochotte (Vosges).
  • 2001 : décès le 28 février en Israël.

Croix de guerre, cité à l’ordre de la division.

Homologué FFI, dossier disponible sur demande.

Cité dans le livre « Le Chargeur n’a que vingt balles », pages 80, 104, 121, 138.

  • Etienne Weill : « Après ces événements qui nous ont beaucoup éprouvés, nous nous sommes repliés vers Papoulet. C’est alors qu’eut lieu l’épisode dramatique du jugement de Hans, l’allemand soupçonné d’avoir trahi le maquis. Lagnès rassembla les gars de Laroque (ceux de Lacado aussi je crois) dans un petit bois pour nous tenir au courant de l’affaire et voir si nous étions prêts, éventuellement, à fusiller Hans. Je me souviens de l’atmosphère tendue et comment Lagnès nous fit prendre conscience de la responsabilité que nous prenions et comment, finalement, devant le manque de preuves il fut décidé d’y renoncer. Nous éprouvions des sentiments très mélangés et jusqu’à aujourd’hui je ne cesse de me poser des questions sur le passé très trouble de ce SS, qui a servi à Treblinka, dans cet enfer où il n’était pas question de justice. »

Sources : Amicale des maquis de Vabre, Service historique de la Défense, Insee.