Claude Samuel (1921-1984)

Claude Samuel, alias Séguret, numéro 193 au registre des maquis de Vabre. Membre de la première section de la deuxième compagnie.

  • 1921 : naissance le 5 février à Colmar (Haut-Rhin).
  • 1940 : réfugié à Beaulieu-sur-Dordogne (Corrèze).
  • 1940-1941 : domicilié à Limoges (Haute-Vienne).
  • 1941-1942 : incorporé aux Chantiers de jeunesse.
  • 1942-1943 : travail clandestin sous couvert de missions pour l’Union générale des israélites de France, « sauvetage et planquage d’enfants de parents déportés, nettoyage et confection de cartes d’identité et de cartes d’alimentation pour empêcher des départs au STO ».
  • 1943-1944 : entrée en Résistance à Vabre (date revendiquée).
  • 6 juin 1944 : montée au maquis de Vabre (date homologuée).
  • Septembre 1944 : incorporé au 12ème régiment de Dragons.
  • 25 septembre 1944 : cité à l’ordre de sa brigade, en tant que tireur à la mitrailleuse. « Grâce à son tir continu, est parvenu à faire taire un canon ennemi avec lequel il avait engagé un véritable duel. »
  • Octobre 1944 : libéré de ses fonctions.
  • 1984 : décès le 5 février à Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle).

Croix de guerre.

Homologué FFI, dossier disponible sur demande.

Cité dans le livre « Le Chargeur n’a que vingt balles », page 203.

  • Marlyse Silverberg : « Réfugiés de la Belgique à Beaulieu-sur-Dordogne en zone non occupée depuis juin 1940, mes parents, ma soeur, une tante, un cousin et moi étions sur une liste de déportations en été 1942. Le 14 août 1942, le capitaine de la gendarmerie a fait prévenir tous les résidents juifs étrangers de Beaulieu qu’une rafle allait avoir lieu le lendemain. Notre famille a trouvé refuge dans une ferme voisine. Claude Samuel, un membre des EIF et un ami, était notre contact avec l’extérieur. C’est par les réseaux clandestins de la Sixième des EIF qu’il a obtenu les adresses de la gendarmerie, de la mairie. Il nous a procuré de “vraies fausses” cartes d’identité française. Notre nom de famille transformé de Gutkind à Goubert. Par l’intermédiaire du pasteur Cook, Claude a trouvé un logement pour mes parents et ma tante. Une petite maison appartenant à la famille Paul Debrus, située sur leur propriété, à l’arrière de leur maison. Avec l’aide de Claude, mon cousin qui avait alors 16 ans a pu passer la frontière suisse illégalement en septembre 1942. »

Sources : Amicale des maquis de Vabre, Service historique de la Défense, Insee.