dit Capitaine Hubert
Journaliste, Docteur en Droit
- 1932-1939 – Professeur à l’Institut Français de droit international à Prague. Voyage incognito en U.R.S.S (1932) – Collabore au « Temps » et à d’autres revues et journaux.
- Avril 1939 – Quitte Prague.
- Septembre 1939 – Mobilisé comme sous-lieutenant à la 5ème armée, puis au 2ème Bureau (renseignements) à Nancy.
- Octobre 1940-mars 1941 – Par l’intermédiaire de l’Abbé Pierre de Naurois (revue « Esprit »), fait la connaissance du capitaine Pierre Dunoyer de Segonzac en congé d’armistice. Part trois mois au Portugal, hésite à gagner Londres, revient en France.
- Été 1941 – Directeur au bureau des études à l’École Nationale des Cadres d’Uriage jusqu’à sa fermeture par décret de Laval (déc. 1942).
- 1943 – Entre en clandestinité avec les autres instructeurs d’Uriage. Formation des « Équipes Volantes » pour l’instruction civique dans les maquis : Les Glières, Le Vercors.
- Juin 1944 – « Équipes Volantes » au maquis de Vabre avec G. Gadoffre, J.M. Domenach, B. Cacérès, J.P. Rouchié. Loge au Petit Séminaire de Pratlong, domaine du Père Cugnasse (futur médaillé des Justes). Puis le Capitaine Hubert entre à l’État-major de la zone A du Tarn avec le Commandant Hugues (Dunoyer de Segonzac).
- Août 1944 – Participe à la bataille du train de Mazamet, quitte le Tarn pour Paris après la Libération du département.
- Décembre 1944 – Crée le journal « Le Monde ».
J’accueille Beuve à sa descente de notre tortillard, en gare de Vabre :
Guy de Rouville / Pol Roux, Chef des Maquis de Vabre
– Es-tu quelque chose en Droit ?
– Oui…
– Alors, je t’embarque tout de suite. Nous réunissons un tribunal
militaire. Il faut juger deux types accusés d’avoir vendu des maquisards à
la Milice. Nous n’avons pas de prison. Ils encourent la peine de mort. Je
suis procureur, veux-tu être avocat ? …
Quelques années plus tard, Beuve se souviendra :
– J’en ai sauvé un, ils ont fusillé l’autre.