Idelfino Cavaliere, alias Fino, numéro 253 au registre du maquis de Vabre. Cultivateur. Membre de la troisième section de la deuxième compagnie des maquis de Vabre. Mort pour la France.
- 1920 : naissance le 17 mars à Boara (Italie).
- 1942 : démobilisé en novembre. Maréchal des Logis.
- 1942-1944 : employé comme manœuvre chez M. René Calvet à Viane.
- 2 mars 1943 : montée au maquis de Vabre. Sergent.
- 8 août 1944 : tué au combat de Laroque. « Sous-officier d’un dévouement absolu à ses chefs et d’un rare patriotisme. A trouvé la mort en tentant d’effectuer une liaison à travers une zone battue par l’ennemi. »
Citation, croix de guerre avec étoile d’argent. Mort pour la France.
Homologué FFI, dossier disponible sur demande.
Cité dans le livre « Le Chargeur n’a que vingt balles », pages 122, 124, 127.
- Jean-Émile Hirsch : « Idelfino, Gabriel, Jean Mendez et moi partons en reconnaissance vers le carrefour de Camalières. On entend dans le lointain un bruit de voitures. Jean Mendez et moi nous arrêtons au carrefour pendant qu’Idelfino et Gabriel vont aux renseignements à Camalières. Ils y apprennent que des véhicules allemands ont traversé le village et semblaient se diriger vers Laroque. Effectivement, sur la petite route, nous voyons des traces de pneus suspectes. Nous rentrons rendre compte. Le jour est maintenant complètement venu, et nous ne savons toujours rien de précis… Les camions ne sont pas rentrés… Voici les gendarmes de Lacaze : ils ne savent rien non plus. Je pars en patrouille vers le bois de Sahuzet avec Léon le Flamsche et Christian : arrivés au carrefour de Sahuzet, je renvoie Christian signaler que tout semble calme ici, mais que je viens d’entendre une rafale de mitrailleuse dans le lointain, et je descends vers Camalières. Le tonnelier me demande si j’ai vu les Allemands, et me signale qu’on vient de retrouver un blessé de chez nous au carrefour de Camalières où je m’étais arrêté plus d’un quart d’heure avec Jean Mendez. »
- Madame Lucien Célestin : « Nous nous sommes retirés pour aller du côté qui donnait sur le Mas et là, nous avons assisté, impuissantes à la suite de l’attaque, nous avons vu tomber, épouvantées, les corps de ces malheureux résistants le long du bois de Bénezet. On a vu ce cher Fino avec les jumelles, on l’a bien reconnu… L’horreur était là ! »
- Jean-Émile Hirsch : « En fin de matinée, Jeanine, la femme de Jean-Louis, vient nous apprendre qu’on a retrouvé à La Sauté le corps d’Idelfino : le pauvre Fino, qui était toujours si gai, si confiant ! »
Sources : Amicale des maquis de Vabre, Service historique de la Défense.