Henri Jacques Bueno de Mesquita (Amsterdam 1887 – Nice 1962), réfugié hollandais à Vabre, peindra plusieurs vues de Vabre, dont celle-ci :
Histoire et mémoire de la Résistance des Maquis de Vabre, durant la Seconde Guerre mondiale. Secteur CFL 10 des FFI du Tarn. Vabre, village sauveur et combattant.
Henri Jacques Bueno de Mesquita (Amsterdam 1887 – Nice 1962), réfugié hollandais à Vabre, peindra plusieurs vues de Vabre, dont celle-ci :
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bonjour vous tous, je suis née en 1935, j’ai bien connu le maquis pour cause j’habitais au Cabagnal dans la commune de Barre que vous devez connaitre, nous avons gardé chez nous à la ferme « le maquis », je me souviens bien il est arrivé le 21/06/1945 vers midi, papa était à la foire de Lacaune, ces hommes sont arrivés et ont dis à maman: » nous nous installons ici » impossible de négocier! lorsque est arrivé à midi il n’a pas eu son mot à dire!!! c’était pourtant un ancien poilu, il savait ce qu’il disait. nous voila embarqués jusqu’au 19 août, oui, 19 août!! tous les jours que le bon dieu a fait ils étaient là!!! 80-100-hommes par jour environ; ils étaient de la même équipe que ceux de Murasson; j’au vu beaucoup trop de choses trop jeunes; lorsqu’ils sont parti nous étions dans le champ des allemands il étaient arrivés à 3 kilomètres et avaient appris par 3 jeunes de Barre 2 jours avant oû ils étaient, ces jeunes ont étés obligé de le dire, ils avaient étè arrétés la veille au Moulin-Mage et pratiquement torturé, c’était des grands amis de mes frères, ils venaient réveillonner souvent. la ferme était très grande, dans la grange y avait de quoi loger plus la maison des propriétaires libre car ils venaient quelques dans l’année. de ce maquis là vous n’en parlez jamais? pourquoi? nous avons souffert croyez moi, une alerte ils fuyaient 5/6 heures, ils laissaient toute les traces: fusils, cartouches, grenades etc…. pour nous ils étaient correct, nous étions 6 enfants, nous avions les meilleurs de viande quand ils abattaient une bête qu’ils sausissaient bdans des fermes du coin!! au,revoir trop de souvenirs, je m’arrête je sais trop de choses bien que encore jeune, ma soeur avait 17 ans !!!!!!!!! je ne me signe même pas annonyme sera mon nom.
Bonjour Madame,
Je regrette votre anonymat (imparfait puisque vous avez mis votre adresse mail, que j’ai donc retirée), mais je vais vous répondre.
Nous n’en parlons pas car il ne s’agit pas des Maquis de Vabre, et que nous ne connaissons pas cette histoire.
Les Maquis de Vabre n’étaient pas implantés sur la partie du Tarn que vous mentionnez (cf. notre carte des maquis), et de plus, ils étaient très dispersés => pas de concentration de 80 à 100 hommes, pour des raisons de sécurité.
T. Denis
Bien sur il ne faut rien enlever aux actions héroïques des maquisards, mais le coté obscur à parfois aussi existé…
« Bien souvent, le maquis est installé en pleine forêt, dans un campement caché… Il faut s’alimenter ! Pour cela, ils vont prendre pour cible tout d’abord les fermes et les épiceries des villages avoisinants… Les menus sont souvent améliorés grâce à des expéditions contre des paysans… Devant ces raids et ces pillages, l’exaspération paysanne fait réagir les chefs du maquis . Le patriotisme a bon dos !!! Les magasins sont pillés pour s’habiller, les véhicules réquisitionnés et transformés. Les bons de carburant sont subtilisés dans les mairies … »
Pour autant, il ne faut pas généraliser. Bien souvent, les maquis ont existé avec le soutien de la population locale (qui en a fait aussi partie). Question de contexte, de mémoire collective, de comportement, d’encadrement, … Mais c’est un point important. Le silence et la bienveillance de la population environnante (a minima) fait partie de la protection dont ils ont bénéficié. Pour les Maquis de Vabre, nous n’avons pas connaissance de débordement. Nous n’avons pas non plus connaissance de dénonciation. Cela va peut-être de paire.
C’est pourquoi, il faut faire preuve de discernement. La Résistance ne fut pas que l’œuvre de combattants armés. Dans les monts de Lacaune, beaucoup de civils agirent par conviction, sans jamais revendiquer quoi que ce soit. « Résistants à domicile », disait Odile de Rouville.