Zulma Armengaud (1912-2006)

Zulma Armengaud, alias Mèthe / Mette, non inscrit au registre des maquis de Vabre. Institutrice. Hébergement, sauvetage, liaisons entre mouvements de Résistance.

  • 1912 : naissance le 13 avril à Mazamet.
  • 1938 : nommée institutrice à Saint-Pierre-de-Combejac, commune de Lacaze.
  • 1940 : entrée en Résistance par la distribution de tracts.
  • Août 1942 : héberge des juifs menacés par les rafles dans son logement de fonction, participe au sauvetage de la Jasse de Renne et fournit des faux papiers.
  • 1943-1944 : héberge des réfractaires au STO et organise des maquis au nord de Lacaze. “N’a cessé de camoufler chez elle, dans les fermes ou les maquis, de jeunes réfractaires poursuivis par la Gestapo ou la police. A recueilli de nombreux blessés. Animatrice de la Résistance dans la région de Lacaze. Pour preuve de son engagement, son dossier comporte des certificats venus de tous les bords politiques : Jeunesses socialistes, mouvements gaullistes, Francs-Tireurs et Partisans.
  • 1945 : mariage avec Camille Gaffié, maquisard du Corps franc de la montagne noire.
  • 2006 : décès le 11 novembre à Toulouse (Haute-Garonne).

Médaille de la Résistance.

Non homologuée FFI.

Cité dans le livre “Le Chargeur n’a que vingt balles”, pages 9, 18, 20, 24, 26, 92, 209, 210.

  • André Combes : “J’ai eu la chance de bénéficier de l’enseignement d’un instituteur remarquable, d’avoir aussi une mère exceptionnellement courageuse, restée veuve jeune avec trois enfants à charge, dont j’étais l’aîné considéré comme soutien de famille. Et, de plus, d’être en relation étroite avec mes deux pasteurs que j’aimais beaucoup : Robert Cook à Vabre et Marcel Ducommun à Lacaze. C’est ce dernier qui m’a fait rencontrer Melle Mette Armengaud, institutrice à Saint-Pierre de Combejac, engagée dans la Résistance dès la première heure. Dès la parution des lois antijuives de Vichy, sont arrivés à Saint-Pierre de Trivisy des familles juives et des personnes isolées. Plusieurs d’entre elles envoyées par le pasteur Cook, soit par d’autres filières. Il fallait les mettre en sécurité et trouver des lieux d’hébergement sûrs.”

Sources : Amicale des maquis de Vabre, Ordre de la Libération, Insee, archives familiales.