Simon Cohen, numéro 191 au registre du maquis de Vabre. Électricien. Membre de la première section de la deuxième compagnie des maquis de Vabre.
- 1915 : naissance le 15 mai à Colonia Dora (Argentine).
- 1940 : affecté à une unité DCA dans le secteur de Chartres. « Le 13 juin, attaque massive de la Luftwaffe : nous n’avons pas quitté notre poste. Résultat, deux avions ennemis abattus et un troisième présumé abattu. Le lendemain, c’était la retraite qui aboutit à Pau. »
- 1940-1942 : travailleur à Toulouse.
- 11 novembre 1941 : contact avec David Knout et entrée dans l’Organisation juive de combat. Date certifiée par Pierre Loeb.
- Février 1942 : entrée à l’état major de l’OJC, agent de liaison. « Chargé de nombreuses missions de liaison avec les différents services, faux papiers, transports de documents compromettants, transports d’armes qu’il accomplit avec un mépris du danger au-dessus de tout éloge. »
- Novembre 1943 : incorporé au Corps franc OJC de Toulouse dirigé par Albert Cohen.
- Février 1944 : « convoqué au STO, refuse de se présenter et reste à Toulouse. »
- Mai 1944 : départ pour le maquis de Lespinassier (Tarn) dirigé par Pierre Loeb. « Participe en tant que chef d’équipe à des parachutages. »
- Juillet 1944 : montée au maquis de Vabre (date homologuée), « sous l’autorité de Robert Gamzon« .
- Août 1944 : « arrêté par les Allemands à Castres, il parvient à s’échapper et à rejoindre le maquis. »
- 8 août 1944 : « échappe de justesse à l’attaque par les Allemands. »
- 19 août 1944 : « participe à la bataille dite du train allemand de Mazamet. Blessé à la cuisse et au visage, continue à combattre jusqu’au cessez-le-feu. Transporté à l’hôpital de Mazamet. » Une canine arrachée par trois éclats et une balle non extraite dans la cuisse gauche. Hospitalisé jusqu’au 17 septembre puis trente jours de convalescence. Libéré de ses fonctions.
- 2010 : décès le 4 mai.
Croix de guerre 1940 avec étoile de bronze, croix de guerre 1944 avec étoile de bronze. Citation à l’ordre du régiment.
Homologué FFI, dossier disponible sur demande.
Sources : Amicale des maquis de Vabre, Service historique de la Défense, Insee.